Focus sur le chien médiateur


Le chien est un candidat idéal pour être médiateur grâce à ses extraordinaires capacités d’interactions, mais tous les chiens ne peuvent pas être de bons chiens médiateurs.

Il doit d’abord posséder les qualités suivantes : non peureux ni turbulent, aimant le contact humain, affectueux, avec une appétence pour le jeu et le brossage, bien dans ses pattes, curieux de son environnement, et bien entendu sans agressivité envers les humains...

Puis il doit passer par un processus d’apprentissage qui sera axé entre autres sur le travail de la concentration, la patience, le respect, l’obéissance et la confiance afin de lui permettre d’acquérir les compétences pour intéragir avec les personnes en difficulté.

Par exemple, un chien médiateur doit être capable de marcher en laisse avec une personne à mobilité réduite ou en fauteuil roulant en suivant son rythme ou encore être capable de maintenir la même position ou être tolérant à des manipulations pendant une longue période.

Par ailleurs, le chien est capable de détecter les émotions des personnes qu’il rencontre, ce qui lui permet de ne pas réagir de la même façon avec les toutes personnes avec qui il travaille, donnant ainsi des pistes sur leur état psychologique à son partenaire humain.

Si le chien peut détecter les émotions, il les aborbent aussi, c’est pourquoi le zoothérapeute se doit de décoder finement les signaux de malaise ou de souffrance que son animal peut montrer en séance. D’un mode actif qui demande beaucoup de concentration comme des exercices d’obéissance ou de longue immobilité, il est possible de passer à une activité en mode semi passif avec des exercices plus légers comme des jeux ou des distributions de friandise, ou même passif lors de laquelle le chien est au repos, car sa présence peut constituer un support de communication verbale.

Les séances de zoothérapie demandent donc beaucoup d’observation, une adaption constante et beaucoup de créativité de la part du zoothérapeute car rien n’est prévisible, que ce soit au niveau du comportement de la personne en difficulté ou du chien médiateur. Mais c’est aussi la spontanéité de l’animal qui fait l’intérêt de la zoothérapie...

J'apporte une grande importance au Bien-Être de mes animaux: un animal est un bon médiateur si il est bien dans sa tête et dans ses pattes. Le respect de leur bien-être pendant les ateliers est un aspect primordial de ma pratique. 

ll est important aussi de préciser que les activités associant l’animal ne peuvent se substituer à une action thérapeutique médicale classique.